Sardon

Sardon, usages de faux 28 Mai - 14 Juin 2009. Maison rouge. Paris


Texte issu du site web de la Maison rouge :

Avec l’installation Usages de Faux, l’artiste Sardon révèle toutes les potentialités d’un médium peu fréquent en art contemporain : le tampon. Outil un peu démodé, qu’on rattache plus facilement à l’univers des postes et douanes qu’à celui de la création artistique, le tampon est pourtant un médium complexe au croisement du dessin, de la gravure, de l’estampe, de la sculpture et de l’installation.

Sardon fait de ses tampons les dépositaires d’une collection personnelle d’images et de formules qu’il présente ici comme une sorte de cabinet de curiosité. Tout y est mis sur le même plan, sans hiérarchie : insectes, insultes, planches anatomiques, œuvres d’art, tatouages, portraits, slogans, etc. Cet univers désuet de casses d’imprimerie, de procédés artisanaux et d’objets « faits main » est un rien trompeur. Si les tampons évoquent un temps où les échanges se faisaient par missive plutôt que par clavier interposé, la pensée qui l’habite est totalement contemporaine : politique, critique, sarcastique, drôle, libre et décloisonnée.

Accès libre. dimanche 14 juin à 16h30 séance sphragidopraxique par l'artiste (pratique du tampon) accès libre

Texte de mise en garde à l'intérieur de l'expo de la Maison rouge :
Visiteuse, visiteur,

Le Tampographe est un être délicieux qui met à ta disposition ces deux meubles pleins de tampons. Il aime la joie dans les yeux des gens.

Tu peux les utiliser librement et gratuitement.

à condition toutefois :
- de te laver les mains près avoir utilisé les tampons, afin de ne pas aller tout me saloper partout avec tes doigts pleins d’encre. Il y a des lavabos très propres dans les cabinets et il y a des trucs qui valent chers dans l’exposition derrière.
- de me faire le plaisir de ranger quand tu as fini et de refermer les encreurs.
- de ne pas mélanger les encres. Il y a des tampons faits pour le bleu et d’autres faits pour le rouge, bordel de merde ne les mélangez pas.
- de ne pas voler mes putains de tampons, j’ai fait tout ce boulot pour que ça soit utilisé gratuitement, alors piquer un tampon c’est lamentable, c’est digne d’un macaque, c’est l’acte d’un mange-merde élevé dans une porcherie. Si tu me piques un tampon je regarde les bandes vidéo, je te retrouve et j’envoie des gitans pour péter la maison de ta mère.

Le tampographe Sardon

Vous pouvez retrouver mes tampons sur le blog http://le-tampographe-sardon.blogspot.com/



SARDON est "tampographe"
livre en préparation avec les éditions « l’association »
lié au groupe "le dernier cri"

tampon germanique

Bons points anthropométriques

Adam & Eve